Pourquoi la Camargue doit accepter de disparaître sous la mer Laurent Petit fait de la psychanalyse urbaine, une science loufoque qu’il a inventée et est le seul à pratiquer. Il débarque dans un territoire pour en explorer l’inconscient enfoui. Démonstration avec la Camargue. Par Audrey Cerdan Publié le 18 novembre 2016 à 20h05 Laurent Petit dans un bar à Paris - Audrey Cerdan/Rue89 Quand Laurent Petit repart vers un nouveau territoire à psychanalyser, une carte de la Belgique dans le dos comme un carquois et tirant une valise débordant de fringues, on le regarde émerveillé ou circonspect. Volubile et passionnant, cet ancien ingénieur reconverti dans le théâtre de rue n’a pas eu besoin de mettre sa blouse de l’Agence nationale de psychanalyse urbaine (ANPU) pour ressembler à un savant fou. Pendant deux heures, on l’a écouté raconter la Camargue, son « auto-mythologisation », ses touristes « krypto-nazes », ses conflits enkystés et sa forme vaginale. Parfois, on l...